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Fraude au PDG vs ransomware : Pourquoi les entreprises investissent contre la mauvaise menace

Fraude au PDG vs Ransomware : L’équation qui ne tient pas

Le paradoxe des budgets cybersécurité

90% des entreprises investissent massivement contre les ransomwares.

Pendant ce temps, la fraude au PDG est 48x plus rentable pour les criminels.

Résultat : Vos équipes combattent le mauvais ennemi.


Les chiffres qui dérangent

MétriqueRansomwareFraude au PDG (BEC)Facteur
ROI criminel2.5M$ moyenne5M€ moyenne2x
Taux succès40% paient rançon100% profit si succès2.5x
Coûts infrastructureServeurs, malware, distributionOutils IA (<100€)100x moins
ROI total criminel1x (baseline)48xFBI IC3 2021
Budget cyber alloué90% budgets<10% budgetsDécalage stratégique

FBI 2024 : 5 milliards annuels volés via BEC. 14 millions de dollars CHAQUE JOUR.

Vos investissements : Firewalls, EDR, SOC, pentests ransomware.

Pendant ce temps : Email PDG urgente, deepfake vocal parfait, virement 2M€, fonds perdus.


Pourquoi ce décalage stratégique ?

1. Visibilité médiatique asymétrique

  • Ransomware = Headlines spectaculaires (Colonial Pipeline, hôpitaux paralysés, rançons Bitcoin)
  • BEC = Fraudes silencieuses, entreprises cachent incidents (honte, réputation)
  • Résultat : RSSI justifient budgets contre menace visible, pas menace réelle

2. Perception technique vs sociale

  • Ransomware = Problème technique → Solutions techniques (EDR, backups, segmentation)
  • BEC = Problème humain → “Formation utilisateurs” (inefficace face deepfakes IA)
  • Réalité : BEC devenu technique (deepfakes indiscernables, clonage vocal <100€)

3. Mesurabilité KPIs

  • Ransomware = Métriques claires (incidents bloqués, TTD, TTR, % systèmes patchés)
  • BEC = Difficile mesurer (fraudes évitées invisibles, faux positifs ralentissent business)
  • Conséquence : RSSI investissent où KPIs reportables au board

4. Vendor marketing asymétrique

  • Ransomware = Marché mature, gros vendors (CrowdStrike, Palo Alto, Microsoft)
  • BEC = Solutions émergentes, awareness faible
  • Impact : Vendors poussent solutions ransomware (commissions, quotas), BEC sous-représenté

Les vrais coûts cachés

Cas ransomware typique (PME 100 personnes) :

  • Rançon : 50K€ (si paiement)
  • Recovery : 200K€ (restoration, forensics)
  • Downtime : 500K€ (14 jours offline moyenne)
  • Total : 750K€
  • Assurance cyber : Couvre 60-80%
  • ROI protection : Justifiable

Cas BEC typique (même PME) :

  • Virement frauduleux : 2M€
  • Investigation : 200K€
  • Total : 2.2M€
  • Assurance cyber : Couvre 0-20% (social engineering exclusion clauses)
  • Fonds : JAMAIS récupérés (juridictions offshore)
  • Impact réputation : Client churn, perte contrats
  • ROI protection : 10x ransomware

Pourtant : Budget BEC = 10% budget ransomware. Incohérent.


Rééquilibrer la stratégie

Action immédiate CFO/RSSI :

1. Auditer allocation budgets

  • % alloué ransomware vs BEC
  • Ratio coût moyen incident ransomware / BEC
  • Ajuster allocation proportionnellement aux risques réels

2. Implémenter authentification technique

  • Arrêter dépendre “formation anti-phishing” (inefficace deepfakes IA)
  • Déployer solutions authentication multi-sources (Sealfie, etc.)
  • Validation identité émetteur AVANT transaction, pas détection APRÈS

3. Mesurer efficacité réelle

  • KPIs BEC : Temps validation (avant/après), faux positifs, fraudes évitées
  • Comparer ROI protection ransomware vs BEC
  • Reporting board : Risque BEC = 48x ROI criminel ransomware

4. Éduquer le board

  • Présenter données FBI comparatives
  • Cas Ferrari, Arup HK (entreprises sophistiquées victimes)
  • Budget proposé : Rééquilibrer 70% ransomware / 30% BEC (vs 90/10 actuel)

Protection technique immédiate

Démo Sealfie : Authentification multi-sources, 99,7% précision, <30s validation, ROI >150% année 1.

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Sources & Citations